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Christien Meindertsma est partie de l'idée qu'un cardigan, c'était d'abord un mouton, et qu'on ne le comprendrait qu'en individualisant absolument sa production : ici, chaque cardigan son mouton. Avec ses spécificités : couleur, quantité, qualité. Très exactement un produit unique. C'était en 2005 une idée d'avant-garde, qu'on prenait plus pour une sorte d'oeuvre d'art que comme une possibilité commerciale. Depuis, les mentalités ont évolué, et, face à la globalisation, et à l'afflux de produits dont l'origine devient proprement intraçable, l'importance de la provenance et l'assurance d'une qualité d'approche de la vie derrière le produit (comportements responsables, traitement des animaux, soutien à une économie locale etc) sont mieux prises en compte, et génèrent un nouveau type de commerce, artisanal jusqu'à l'obsession à la base, mais pourtant accessible dans le monde entier grâce au commerce on line. Exemple : la bergerie/web shop de Creation mohair, Agniot, 87370 Jabreilles-les-Bordes, près de Limoges, qui décline tous ses produits en mohair à partir de ses propres chèvres angora, ou vend des écheveaux de laine bio des Saintes Anne. Une laine de mouton issue d'un élevage du sud de la Haute Vienne, des brebis Limousine, Rava et Southdown (race en conservation) qu'on sent affectueusement gardées par les bergers Alexandre et Clothilde, et filée par une filature du Limousin. Difficile de faire plus local et plus authentique. Pour conclure cette note finalement optimiste sur l'avenir d'un commerce plus juste, juste cette petite remarque politique : produire français, c'est bien, c'est une juste préoccupation. Mais l'important, au fond, ce n'est pas le drapeau, c'est la manière de faire les choses. Et plus on ira, dans tous les pays, vers une démarche de ce type, mieux cela ira pour tout le monde, et il n'y aura plus besoin de guerre commerciale.
* En tout cas, personne au Cachemire, où on se contente de tisser les poils d'une chèvre élevée au Tibet, au Ladakh et essentiellement en Mongolie.
Posted at 11:32 in Design | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: christien meindertsma, creation mohair, Laine
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Posted at 19:43 in Design, Son | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: Beetle, IAA, Soundmachine, The Product, turntable, Volkswagen
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Je viens de remettre de la musique sur ce blog, et j'écoute "Amarcord" de Duoteque avec la même émotion que quelqu'un qui revient dans sa maison après un temps d'absence. Qu'était devenu Unik? Je l'ai porté tous les jours pendant un mois caché. Je lui ai porté des futurs possibles, qui nous entraîneraient, si vous vouliez me suivre, de Berlin à Singapour, en passant par New York et Shanghai. Cela semble fou, mais pas tant que cela. J'y travaille avec quelques amis. Surtout, j'ai voulu lui donner une autre forme. L'émanciper un peu du blog, une forme que j'ai explosée autant que possible pour la rendre plus vivante que d'ordinaire, facile à archiver et merveilleuse dans sa simplicité, mais quand même rigide et limitée. J'ai donc imaginé, pour cette seconde année d'Unik, un magazine que l'internet permet de faire aujourd'hui, mais que personne n'ose créer. Un carnet de voyage dans la modernité complexe, et souvent malheureuse, d'aujourd'hui, plein de petits films, de musiques, de photos trouvées, de lieux différents, comme celles qu'on enverrait à des amis pour leur dire qu'on est en marche, et les emmener un peu avec soi. Cela se lirait donc comme un petit livre, avec des chapitres, mais sans beaucoup de mots. Néanmoins, cela se lit, se voit, s'écoute. Toutes ces merveilles, c'est du temps! Et puis c'est surtout la surprise. On ne sait pas toujours ce qui nous attend. Et l'internet, que j'aime tant, veut toujours précéder nos désirs, nous "simplifier la vie", nous proposer ce qui "va nous plaire" en un rien de temps, comme ils disent, le guide du marketing à la main, et la mémoire de toutes nos moindres visites sur le réseau et nos "like" en mémoire dans le disque dur. Alors personne n'y aime les surprises. Et tout ressemble de plus en plus sur l'internet à un annuaire téléphonique, pratique, un guide, avec des résumés, et des résumés de résumés, et des publicités supposément calibrées pour nous, qui souvent étonnent quand même. J'ai donc voulu qu'Unik soit tout à fait autre chose. Une éternelle surprise dont on puisse sauter les chapitres, dans lequel on puisse revenir plus tard, quand l'émotion et le temps se présenteront.
Vous verrez bien.
Le blog, ceci, continuera parallèlement. Libéré du poids de devoir tout faire, même ce que sa forme ne lui permet pas, il proposera sans doute plus d'images, plus d'idées et de pistes possibles, mais moins développées, argumentées. Souvent, je trouve, devant certains objets, il n'y a rien à dire. Ou le moins possible. De l'information. Ou de l'émotion. Et rien entre. Rapide, le blog. Plus doux aussi. Un journal plus intime, un entre nous, à côté du magazine. À inventer. Mes voeux pour 2012 : que nous survivions tous à la nécessité par l'invention et des liens renouvelés.
Posted at 22:35 | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Pourquoi sommes-nous toujours fascinés par ces appareils photo cheap, mais si attirants? Parce que le reste, si parfait, si technique, nous ennuie? Certainement. Parce qu'Olympus, au lieu de s'employer quinze ans à cacher un millard et demi d'euros de dollars de dettes, aurait mieux fait d'investir dans le design? A la fin, quelque part, on doute de la capacité des grandes firmes de la photo numérique à inventer autre chose qu'un nouveau truc pour nous déposséder de notre vie en la facilitant - le grand vice moderne selon Unik! - et se dire qu'il faudrait créer du... désir. Dernière monstruosité en date dans ce genre, la publicité d'une grande marque (qu'on ne nommera pas par charité) vantant un appareil qui prend la photo tout seul, sans qu'on ait même besoin d' appuyer sur le déclencheur. Franchement, ça vous dit? C'est donc sans surprise que, pour pouvoir encore nous surprendre à faire nous-mêmes quelque chose que nous aimons bien, et nous amuse, nous allions plutôt vers des appareils néo-primitifs, comme la merveilleuse caméra à manivelle Kino-Lomo (89 euros), ou le sublime Spinner Leather Edition qui prend des photos en 360º (160 euros), ou, encore, la farce réussie de la marque La Sardina, qui multiplie des boîtiers délirants qui semblent faits d'une boîte de sardines. Say it loud, I'm cheap and I'm proud!
Voir aussi dans Unik :
Lady Diana
Tout cela se trouve sur : http://shop.lomography.com
Posted at 11:33 in Objets, Photographie | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: La Sardina, Lomokino, Spinner 360º
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La peinture Valentine vend l'acte de peindre avec cette collection de brosses, pinceaux et rouleaux imaginée par le studio de design valencien Cul de Sac. J'aime particulièrement l'improbable ballon à peindre les plafonds. Comme si Jeff Koons avait commencé à repeindre une des 156 pièces de son château, et s'en était soudain désintéressé, lui qui l'est si peu.
Il s'agit donc d'une collection essentiellement poétique, conçue pour le salon CasaDecor de Barcelone, mais on aimerait pouvoir l'acheter. Demandez toujours aux designers.
Posted at 11:09 in Design, habitat, Objets | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: CasaDecor, Cul de Sac, Valentine
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Les Parisiens Loïc Le Gaillard and Julien Lombrail ont ouvert la première Carpenters Workshop Gallery à Londres, dans le quartier de Chelsea, en 2004. On clora tout de suite le débat sur l'exode londonien des cerveaux français dans les années 2000 en affirmant qu'il est indiscutable, qu'il était fatalement fondé sur l'atonie du marché et du "milieu" français de l'époque (de l'art, de la musique etc), et qu'il fut plutôt productif. Il n'y a donc pas débat. Derrière le nom de la galerie (l'Atelier de charpentiers), qui proclame fièrement une identité artisanale et ouvrière de ses mains, il faut voir le choix d'un design fondé d'abord sur l'unicité, les pièces limitées, la particularité du propos, le goût des histoires derrière les objets, à l'opposé du design industriel, plutôt qu'une quelconque nostalgie. Autrement dit, s'il y a de l'ébénisterie dans le travail des designers défendus par la galerie, c'est dans la noblesse de ce mot, et ce qu'il suppose de travail pour faire d'un secrétaire une pièce précieuse en soi, qu'il faut la chercher, et pas dans le goût pour les pièces Louis XV. La Carpenters Workshop Gallery s'est donc distinguée à Londres par sa présentation de travaux à la limite, comme on dit, mais je ne sais pas ce que cela veut dire, de l'art et du design. Et elle fut l'une des premières à le faire, avant qu'on remarque que la proximité entre le design et l'art, dans certains cas, pouvait justifier qu'on en portât le prix au niveau vertigineux de l'art contemporain, devenu en ce moment la plus paradoxale des valeurs refuge. C'est une tendance lourde du moment, et Unik vous avise d'acheter du design, si vous le pouvez. Ce devoir accompli, avec une pensée pour un marché de l'art qui me fait penser en ce moment au PMU du coin de ma rue, on ne peut que noter que la démarche des deux exilés parisiens a eu du bon, puisqu'ils ont ouvert une deuxième galerie à Londres en 2008, et reviennent enfin à Paris avec une galerie de 350 m2 dans le Marais, 54, rue de la Verrerie, 75004 Paris. Ces fauteuils (dits Royeroid Chairs) et vols de lampes en aluminium du designer autrichien Robert Stadler y sont exposés jusqu'au 7 janvier 2012.
Posted at 08:31 in Design | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: Carpenter's Workshop Gallery, Robert Stadler, Royeroid Armchair
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Toujours suisses, ces sièges de jardin en sable et mortier créés par Kueng Caputo sont le parfait complément, décalé par la couleur, du poêle yin-yang de Yannes Wühl. Elles sont exposées en ce moment à la Miami Beach Art Fair, et, comme le poêle, il est incertain qu'elles soient achetables quelque part en ce moment. Vous pouvez toujours écrire aux deux designers pour en savoir plus.
Posted at 12:30 in Design, habitat | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: Kueng Caputo, Sand Chairs, swiss design
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Il fait si froid que vous ne nous en voudrez pas de penser au poêle, au feu qui ronronne, et d'avoir un trip cabane de rondins façon Ralph Lauren. Le jeune designer suisse Yanes Wühl a fini premier ex-aequo de la Interieur 2010 Design Competition de Kortrijk, Belgium, avec ce prototype de poêle dont nous aimons la simplicité et la force. Reste qu'il vous semble devoir le construire vous-mêmes, ce qui ne devrait pas être au-dessus de vos forces, puisqu'il n'est pas encore commercialisé. Très bel objet, en tout cas. Amusant, le thème de la compétition était : "Imaginez un monde nouveau". Yanes Wühl, montagnard, donc bien placé, est peut-être un visionnaire. Sans vouloir entrer dans un débat fatalement compliqué sur le réchauffement climatique, force est de rappeler (comme adorable est cette formule rhétorique qui appelle la force avec soi...) que l'Europe a été très longtemps, et souvent, couverte de glaciers qui nous paraîtraient inimaginables de hauteur, et que nous vivons sur la Terre, depuis 10 000 ans, ceux, en gros, qui ont permis la civilisation humaine, dans une exceptionnelle chaleur, avec naturellement des bonheurs divers (mauvais pour le Sahara, bon pour la Suède). Laquelle, à en juger par tout ce qui nous a précédé, devrait finir bientôt. Logiquement. Anyway, nous aurons un hiver.
Étonnement : on admirera.
Utilité : indiscutable.
Design : parfait.
Tribu : modernistes à la campagne.
Politiquement correct : absolument.
Prix : non communiqué.
Posted at 10:26 in Design | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
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Holga n'est pas russe, mais chinoise, de Hong Kong, et ses appareils photo cheap au format 120mm (!) auraient dû disparaître depuis longtemps sous l'avalanche des boîtiers digitaux. Mais voilà : ses photos sont si étranges, erratiques, voire capricieuses, qu'elles sont irremplaçables à ceux qui aiment encore s'étonner de ce qui va sortir de la petite boîte. Comme le Lomo russe, Holga a été sauvé par les innombrables (quand même!) réfractaires au produit de masse, calibré pour ne pas faire d'erreur, qui finit par prendre la même photo que le voisin pour vous. Achetez-vous donc un Holga pour noël, de préférable en 120 mm, c'est plus authentique, et, pour la modique somme d'une quarantaine de dollars, vous appartiendrez au Club des Aléatoires. Ou, si vous voulez quand même vous faciliter la vie, tout en lui abandonnant volontiers un côté farfelu, couvrez votre IPhone de ce Holga Kit aux allures de vieux cadran de téléphone qui vous propose neuf filtres et effets différents sans passer par une application. Cela ressemble beaucoup à ces vieux jouets d'enfant qui vous passaient des diapositives aux couleurs délavées. L'initative vient de fans de Holga qui ne manquent pas d'esprit d'entreprise. Est-ce bien? En tout cas, c'est drôle. Et ça coûte 25 dollars. Pas très cher pour ringardiser, ou rénover complètement, votre IPhone. Ou au moins la perception qu'en ont les gens.
http://shop.holgadirect.com/products/holga-iphone-lens-filter-kit-for-iphone-slft-ip4
Posted at 18:16 in Objets, Photographie | Permalink | Comments (0) | TrackBack (0)
Tags: Holga, IPhone
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