Un film de Joseph Lally, avec Daphne Guinness.
Où est la frontière entre la beauté, la mode, le cinéma, le désastre, le destin?
D'abord, ils se rencontrent, dans une maison fantôme, à Los Angeles, pour une session photo de Vogue Italia. La nuit, il rêve de Jean Seberg. Plusieurs nuits de suite, Joseph Lally rêve de Jean Seberg. Celle qui fut Jeanne d'Arc pour Otto Preminger, il entend sa voix. Celle qui fut à bout de souffle, il l'entend dire que la vie est dégueulasse. Elle lui dit qu'elle a été assassinée. Le suicide fut le dernier maquillage que la société lui imposa. Le matin, ils en parlent tous les deux. Daphne Guinness est une muse de la mode, une héritière. Elle est tout de suite d'accord pour produire ce film. Autout d'un café, on suppose. Puisqu'il la voit Jean Seberg, elle le sera. Tout cela ressemble à un rêve. C'est ce que dit Joseph Lally de son film : ni un documentaire, ni une reconstitution, un rêve autour d'une personne. Comme le mien, de parler de ce film dans Unik, et de vous imaginer prendre cinquante huit minutes de votre vie pour penser à Jean Seberg autrement qu'en vendeuse du Herald Tribune. En oiseau du Pérou, par exemple. Mais c'est possible, non?
Alex Fury: If the message of The Murder of Jean Seberg had to be boiled down to a single impression for the viewer to take away, what would you wish that to be?
Joseph Lally: That we must not give in to the collective mind that forms a robotic life many of us are now living. In point of fact,we must become rebels through the use of beauty and the imagination. Those are our weapons.