Parce que rien n'oblige à rester au présent. Parce qu'une nouvelle émotion peut être la découverte d'un vieux disque. Parce qu'elle portait des robes de Paco Rabanne. Parce que cet album magique de 1971 s'appelait La Question. Parce qu'il s'écartait de ce qu'on appelait à l'époque le hit-parade. Parce que la guitare de Tuca accompagnait Françoise Hardy dans le silence. Parce que c'est beau comme la musique brésilienne. Et parce qu'une star de la chanson grandissait en s'éloignant.
KISS... ou Keep It Sweet & Simple
Joy Trempong (Oy) est ghanéenne, vit en ce moment en Suisse, et a sorti sur Creaked Records un album de chansons d'enfance : "First Box Then Walk", inspirées par les souvenirs, sages et dissipés, des pas encore teenagers. Elle joue et chante seule sur scène, entourée par un orchestre de poupées, accrochées aux micros. Est-ce singulier? Tant mieux.
Yuki Chikudate et James Hanna sont Asobi Seksu. La chanson date un peu - août 2007. Asobi Seksu est passé à autre chose. Un peu moins pop, instantané. La vidéo choc est de la très bonne cinéaste coréenne So Yong Kim ("Treeless Mountains"). Des fois, d'un groupe, on ne se souvient que d'une chanson, mais c'est assez. Thursday vient juste d'être jouée à New York, dans le défilé toujours très couru de Prabal Gurung. Comme un retour à l'oreille. Un choc des temps et des tendances.
Depuis quelques années, toute l'Amérique latine s'échange des influences ethniques et électroniques à une vitesse époustouflante. À l'occasion des trois jours Buenos Aires à Paris organisés par le 104, à Paris, qui commencent le 16 septembre par une nuit organisée par le label argentin ZZK, qui a amené la cumbia électronique dans les nuits de la ville du tango, Unik vous propose une mixtape de sons entièrement nouveaux qui reflètent une musique latine changeante. Parce qu'on en écoute beaucoup. Parce que ce n'est pas très connu. Parce que ça nous change vraiment.
